Joyce Jonathan : Une vraie chinoise !

France Dimanche
Joyce Jonathan : Une vraie chinoise !

Depuis bientôt dix ans, la chanteuse Joyce Jonathan a conquis l’empire du milieu.

Difficile à croire...

Pourtant, derrière sa voix douce, son sourire innocent et sa silhouette fluette, se cache une redoutable femme d’affaires.

Une artiste capable de se réinventer, et surtout, de s’exporter hors de nos frontières.

Depuis 2010, la chanteuse de 28 ans est devenue une star en Chine !

À l’époque, elle a la brillante idée d’y faire distribuer son premier album, Sur mes gardes, en y incluant quatre chansons traduites en mandarin.

Le succès est au rendez-vous, et la belle ne s’arrête pas en si bon chemin !

Maison

Depuis, la jolie brune séjourne au moins quatre fois par an dans sa terre d’adoption, et, en 2017, a décidé d’y sortir une compilation de ses meilleurs titres, toujours en mandarin, avant d’enchaîner une tournée de quinze dates dans la foulée.

Le single qu’elle vient de sortir, intitulé On, a bien sûr lui aussi sa version chinoise.

Mais si elle a choisi de s’attaquer au marché d’un pays qui compte près de 1,4 milliard d’habitants, c’est avant tout pour des raisons familiales.

« Mes parents ont étudié le chinois, explique-t-elle dans les colonnes du Parisien. Ils ont vécu en Chine, et ma mère a créé l’agence de voyages la Maison de la Chine. »

Plus jeune, Joyce a d’ailleurs choisi d’étudier cette langue si complexe dès la primaire.

« Je suis empreinte de cette culture », souligne-t‑elle aujourd’hui.

Son succès est tel qu’elle a même été invitée, en 2011 et en 2017, à se produire devant les caméras de la télévision nationale chinoise pour fêter le Nouvel An.

« Mes chansons sont étudiées en français dans les universités, et certaines, inconnues en France, sont des tubes là-bas ! » ajoute-t-elle, particulièrement fière de sa réussite.

Seule ombre au tableau pour celle qui fut la compagne de Thomas Hollande, le fils de notre ancien président, de 2012 à 2014 : les conditions difficiles que connaissent parfois ses tournées au pays de Mao et Confucius.

« Il y avait des rats dans certaines salles, dans d’autres pas de toilettes, et on a même dormi dans des hôtels de passe », regrette la chanteuse. 

Mais qu’importe, son pari est réussi. Et l’exploit est d’autant plus retentissant qu’il n’était pas gagné d’avance.

« Avoir son disque vendu en Chine, c’est exceptionnel, précise-t-elle. Il faut obtenir énormément d’autorisations pour les enregistrements, et faire valider les paroles, y compris pour les concerts. »

Espérons juste une chose, que l’empire du Milieu nous la laisse encore un peu, et qu’elle continue, malgré tout, à chanter en français !

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