Julie Zenatti : Victime d’un AVC !

France Dimanche
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Julie Zenatti a eu la peur de sa vie. Dans une interview accordée au magazine de Sophie Davant, elle a accepté de revenir sur un terrible AVC dont elle a été victime pendant sa grossesse.

C’était en 2010, mais dans l’esprit de Julie Zenatti, c’est comme si c’était hier. À l’époque, la chanteuse est enceinte de son premier enfant, une grossesse qui se déroule sans accroche, entre bonheur et excitation.

Un soir, alors qu’elle est avec son compagnon Benjamin Bellecour, elle est prise de violents maux de tête. "Chez moi, je m'installe dans le noir et prends deux comprimés. Un quart d'heure plus tard, je souffre de plus en plus. Je suis confuse, mon corps est raide. Chaque mot, chaque geste résonnent dans ma tête comme des coups de marteau", explique-t-elle dans Paris Match en 2011.

Inquiet, Benjamin appelle immédiatement les secours. "On me fait une piqûre de morphine, on me transporte à l’hôpital Bichat. Dans le va-et-vient d’infirmières et de médecins, j’entends parler d’AVC, d’anévrisme... Ils me font deux ponctions lombaires et me perfusent. Il ne fait pas encore jour quand je suis transférée au service neurologie de l’hôpital Lariboisière. J’ai du sang dans la tête. Je suis terrifiée", raconte-t-elle.

Mais si Julie est terrorisée, ce n’est pas uniquement pour son sort, c’est avant tout pour son bébé. "La seule chose que je n'aie cessé de demander, c'est : comment va-t-elle ?", a poursuivi l'artiste dans les colonnes du magazine de Sophie Davant. "Mon ventre est devenu tout plat pendant trois jours avant de reprendre sa forme gonflée. Comme si ma fille s'était cachée..."

Heureusement, quelques semaines plus tard, c’est une petite Ava en pleine forme qui naîtra en janvier 2011. Si ce tragique épisode a été sans conséquence pour la petite fille, il n’en reste pas moins dévastateur pour Julie qui "vit avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête", depuis.

Forte et courageuse, la jeune maman a trouvé une parade bien à elle pour surmonter ce traumatisme. "L’humour est un vrai pare-feu, il permet de dédramatiser et de prendre de la distance", a souligné l’artiste.

Et elle a eu raison de s’accrocher à la vie puisqu’en 2017, elle a accueilli un petit frère pour Ava, prénommé Elias. Une jolie leçon de courage.

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Andréa Meyer

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