Julio Iglesias : Il veut mourir en France

France Dimanche
Julio Iglesias : Il veut mourir en France

Il parle tellement bien notre langue, qu'on pourrait prendre Julio Iglesias pour un compatriote !

D'ailleurs, combien de tubes n'a-t-il pas chantés dans notre langue ? Je n'ai pas changé, Vous les femmes, Où est passée ma bohème, Il faut toujours un perdant, tant d'autres encore... Pourtant, aussi bizarre que cela puisse paraître pour cet homme omniprésent sur notre territoire, Julio Iglesias n'a pas de maison en France. Ou peut-être pas encore.

Car il vient de faire une déclaration pour le moins surprenante : il voudrait, en effet, quand l'heure sera venue... mourir ici ! Seulement, pour le moment, on ne voit pas où. Pourquoi n'a-t-il jamais rien acheté chez nous, alors qu'il a des « chez lui » un peu partout sur le globe ?

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Il possède en effet une magnifique demeure à Miami, en Floride, dans Indian Creek, où il passe le plus clair de son temps. Une résidence splendide bordée d'un côté par une eau turquoise délicieuse, et de l'autre par un somptueux parcours de golf. Pour les vacances, c'est à Punta Cana, en République dominicaine, qu'il va prendre un peu l'air, dans une autre de ses propriétés. Une « petite bâtisse » entourée d'un parc de 2 hectares... et de l'un des 18 trous les plus prisés du globe.

Et puis, quand il revient dans la vieille Europe, il se délasse alors en Espagne, dans son immense pied-à-terre andalou : une villa perdue dans 550 hectares d'un parc planté de palmiers. Pourtant, dans une interview donnée au Parisien, il avoue être tombé amoureux de notre pays alors qu'il n'avait que 5 ou 6 ans : « Nous allions en vacances sur la côte basque, du côté de Biarritz », se souvient-il avec émotion.

Magique

Et puis, c'est aussi en France qu'il a vraiment démarré, en tant que chanteur : « Monique Lemarcis, de RTL, m'a repéré. Puis j'ai rencontré Guy Lux, Jacques Martin, Michel Drucker, les Carpentier. Tous ces gens m'ont beaucoup aidé. »

Mais ce n'est pas uniquement pour cela que Julio vient si souvent faire ses tournées de promotion. C'est aussi et surtout parce qu'il aime vivre chez nous : « C'est le berceau de la classe et du savoir-vivre. Quant à la langue française, elle a quelque chose de magique. J'adore la pratiquer. En fait, c'est là que je pourrais finir ma vie ...»

D'accord, Julio Iglesias, d'accord. Mais il va peut-être falloir contacter deux ou trois agents immobiliers, alors...

Valérie Dubreuil

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