Laurence Ferrari : Elle pleure la mort de son père

France Dimanche
Laurence Ferrari : Elle pleure la mort de son père

Dans la nuit du samedi au dimanche 11 octobre, Gratien Ferrari s’en est allé, à l’âge de 80 ans, laissant sa fille Laurence Ferrari� inconsolable�.

Du temps où Laurence Ferrari recevait de plein fouet toutes les critiques acerbes provoquées par son arrivée sur TF1, durant l’été 2008, succédant à Patrick Poivre d’Arvor, beaucoup la considéraient comme une blonde solide comme le roc, quelqu’un de dur, qui ne se laisse pas impressionner par les attaques et les commentaires pernicieux.

Il est vrai qu’à l’époque, cette femme qui avait alors 42 ans, semblait encaisser les reproches comme si de rien n’était... « Vous savez, j’ai traversé dans ma vie d’autres épreuves bien plus difficiles », confiait-elle alors à VSD.

Mais on a beau vouloir se protéger, essayer de se blinder contre les coups du sort, personne n’est jamais vraiment aussi dur que la pierre. Personne, pas même Laurence Ferrari.

Aujourd’hui, cette battante, on pourrait même dire combattante, tant elle a lutté dans son existence pour faire entendre sa voix, n’est plus qu’un cœur brisé qui souffre. D’une douleur qui n’arrive qu’une fois dans sa vie, à laquelle rien ne prépare, et qui longtemps continuera à se manifester : la mort de son père, adoré et admiré.

Dans la nuit du samedi au dimanche 11 octobre, Gratien Ferrari s’en est allé, à l’âge de 80 ans. Cela faisait déjà plusieurs jours qu’il était hospitalisé au CHU de Chambéry.

Depuis la disparition de sa mère en 1989, il était son pilier, sa "sphère familiale"...

En ce moment, Laurence Ferrari n’est plus cette brillante star de la télé à qui tout réussit. Elle est Laurence, une orpheline de 49 ans, qui doit se sentir hantée par tous les souvenirs qui la lient à l’auteur de ses jours.

Un lien d’autant plus fort que la jeune femme n’avait que 23 ans lorsque sa mère est décédée, en 1989. Son père avait alors logiquement pris dans sa vie une place d’autant plus grande.

Et c’est avec reconnaissance que Laurence Ferrari lui rendait hommage en février 2012 dans les colonnes de Paris Match : « Je suis impulsive, têtue, gaie, ce sont mes principaux atouts avec mes racines italiennes. Mon ancrage et ma sphère familiale, c’est mon père, Gratien Ferrari, qui vit à Aix-les-Bains. Il est le roc sur lequel je m’appuie depuis mon enfance, sans lequel je n’ai jamais pris aucune décision et à qui je parle presque chaque jour. »

Le roc, en fait, c’était donc lui. Car c’est bien de lui qu’elle tenait cette carapace qui lui avait permis de résister à toutes les agressions. Mais Gratien Ferrari était aussi un personnage puissant, une forte personnalité, qui aura marqué sa région et son histoire. Un homme, un vrai, serait-on tenté de dire, ayant à la fois la tête et les jambes.

Comme le rappelait mardi dernier le quotidien Le dauphiné libéré, il avait été, jeune, un athlète de niveau national, pilier de l’Athlétique sport aixois. Il avait ensuite occupé la fonction de proviseur de collège, tout en devenant élu municipal d’Aix-les-Bains. En 1985, il devient maire de la ville, sous la bannière de l’UDF.

Continuant son ascension, il sera aussi député de la première circonscription de Savoie, perdant ensuite son siège, et le retrouvant en 1993. Toujours selon Le dauphiné, l’homme demeurait un conseiller éclairé pour bon nombre de personnes influentes.

Sincérité

Ce personnage, ce père, Laurence ne se lassait pas de l’évoquer, dès qu’elle le pouvait. Comme elle l’a fait, à mots couverts, il y a quelques semaines encore, le 17 août dernier, sur RTL, dans l’émission de Laurent Marsick, L’enfant du pays, dans laquelle des célébrités évoquent un endroit qui est cher à leur mémoire.

Ce jour-là, Laurence a enfin « fendu l’armure », cessant de maîtriser ses émotions pour laisser parler son cœur. C’est le lac du Bourget qu’elle a choisi comme lieu de souvenir, le plus grand lac naturel de notre pays. Un endroit, on l’a compris, qui est intimement lié à son père.

« C’est un lieu qui me va bien, dans le sens où c’est un lac sauvage et profond », a-t-elle expliqué, ajoutant qu’il peut être « très noir l’hiver et vert émeraude l’été. Quand je pense “chez moi", c’est là... », avait-elle confié, d’une voix douce et tendre.

Enfin libérée de son image de beauté froide, la jeune femme s’est livrée avec une grande sincérité : « Ça dit tout de moi, en fait, cet endroit-là : très lisse en surface, et en dessous, c’est beaucoup plus mouvementé, nettement plus passionné, c’est beaucoup plus contrasté que ce qu’on peut imaginer... » Laurence avait aussi avoué être une ultrasensible, beaucoup plus fragile qu’elle ne le montre.

Si l’on se doutait que sa carapace n’était là que pour tenter de se protéger des trop grandes douleurs, aujourd’hui, il est hélas certain que cette armure ne lui sert à rien. Privée de son pilier, de son roc, elle va devoir affronter ce deuil terrible...

Cependant, heureusement, Laurence sait qu’elle peut compter sur l’amour et le soutien de son mari, Renaud Capuçon, ainsi que sur celui de ses deux grands enfants, qu’elle a eus avec Thomas Hugues, Baptiste et Laetitia, 22 et 20 ans.

Quant à son jeune fils, Elliott, né en 2010, elle a dû lui expliquer que son fabuleux grand-père était parti, et l’on peut imaginer à quel point Laurence Ferrari a eu de la peine à lui annoncer cette si triste nouvelle...

->Voir aussi - Laurence Ferrari et Renaud Capuçon : Amoureux traqués !

Laurence Paris

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