Lola Bigard : “Toutes les quatre, nous sommes comme les trois mousquetaires !”

France Dimanche
Lola Bigard : “Toutes les quatre, nous sommes comme les trois mousquetaires !”

On connaissait son homme, Jean-Marie Bigard, les frimousses de leurs bouts de chou, Bella et Jules, Lola nous présente aujourd’hui les � femmes de sa vie �.

Mère d’adorables jumeaux âgés de 2 ans, la pétillante épouse de Jean-Marie Bigard veut aujourd’hui s’accomplir professionnellement. Toujours à l’affiche de 10 ans de mariage !!! au Palace et La famille est dans le pré au Théâtre Edgar,

Lola, 32 ans, s’est lancée dans l’écriture d’un nouveau roman. Une vie à 100 à l’heure qu’elle savoure, entourée de son mari et de leurs enfants, mais aussi de sa sœur Lou, 22 ans, de leur maman Michèle, 60 ans, et de leur grand-mère, Josette. Confidences...

France Dimanche (F.D.) : Quelle place occupent votre maman et votre sœur dans votre vie ?

Lola Bigard (L.B.)  : J’entretiens avec elles une relation fusionnelle, ainsi qu’avec ma grand-mère maternelle qui vit en Espagne. On s’appelle tous les jours. Avec ma sœur, on a dix ans d’écart, pourtant on est hyper proches. Ce sont vraiment les femmes de ma vie !

F.D. : Comment ont-elles accueilli votre mari, Jean-Marie Bigard ?

L.B. : Très bien. Ma mère est elle aussi un peu artiste, elle a beaucoup écrit et a été mannequin dans les années 80. Ils ont le même âge et elle l’apprécie comme humoriste. Quant à ma sœur, elle avait 14 ans quand j’ai rencontré Jean-Marie. Aujourd’hui, il est toujours pour elle un vrai papa, d’autant qu’on n’a jamais vraiment eu de père. Jean-Marie est devenu le patriarche de la tribu.

F.D. : Elles ont joué un rôle important lors de la naissance douloureuse de vos jumeaux ?

L.B. : Bien sûr, elles ont été essentielles. J’appelais tous les jours ma mère en pleurs et elle me soutenait de son mieux, car seuls Jean-Marie et moi pouvions voir les petits. J’aurais tant aimé que ma sœur et ma mère soient auprès de moi ! C’était si lourd à porter ! Mais, aujourd’hui, je me dis que c’était peut-être mieux ainsi, car je ne suis pas sûre qu’elles auraient pu supporter tout ça. ça a été une grande frustration pour ma mère bien sûr, même si elle me disait encore l’autre jour, alors qu’elle les avait tous les deux dans les bras : « Je te plains, ma chérie, d’avoir vécu cette terrible épreuve toute seule mais, quelque part, heureusement que je n’étais pas là et que je n’ai pas vu, j’en aurais eu le cœur brisé. »

F.D. : Quels sont vos souvenirs d’enfance avec votre sœur ?

L.B. : À 10 ans, je souffrais d’être fille unique. Je tannais ma mère pour qu’elle me donne un petit frère ou une petite sœur. Et quand elle a été enceinte de Lou, elle n’était pas sûre de vouloir la garder. ça n’allait pas avec le papa. Financièrement, c’était compliqué. Et puis elle avait déjà 38 ans. Alors, je l’ai suppliée, lui disant que j’allais m’en occuper. Ma sœur a été pour moi un vrai cadeau ! Avec elle, je jouais à la prof de gym ou de théâtre. Elle servait de cobaye à toutes mes lubies. Lou me dit encore aujourd’hui : «Qu’est-ce que tu as pu me faire endurer ! » Je me souviens, on formait un groupe dans lequel j’étais Vanessa Paradis et, elle, elle était au clavier ou à la guitare : « Toi, tu es mon musicien, et moi, je suis la chanteuse, la star ! » [Rires] Je l’ai espérée, attendue ma sœur, et quand elle est arrivée, je ne l’ai pas loupée ! Ma mère est passée par des phases très dures : manque d’argent, huissiers, expulsions, déprime, etc. Mais l’amour entre nous trois nous a aidées à surmonter les épreuves, faisant de nous des guerrières. Avec ma grand-mère, nous sommes toutes les quatre comme les trois mousquetaires !

F.D. : Songez-vous à avoir d’autres enfants ?

L.B. : Ça m’arrive d’y penser, mais je suis à une période de ma vie où j’ai envie de m’accomplir artistiquement. Pour l’instant donc, je pense surtout à mon travail. Mais j’ai toujours rêvé d’avoir une famille nombreuse...

F.D. : Avec Jean-Marie, c’est toujours le grand amour ?

L.B. : Plus que jamais ! Mais on est si occupés qu’on ne se voit que quand on peut enfin s’avachir dans le canapé, c’est juste génial ! Moi qui ne croyais pas en l’amour qui dure, je ne me serais jamais crue capable de rester si longtemps avec quelqu’un. Pourtant, voilà huit ans qu’on est ensemble. Mais, comme je considère que rien n’est jamais acquis, je vis chaque jour comme une victoire !

Caroline Berger

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