Marie-Christine Adam : “Mon grand regret ? Ne pas avoir eu d’enfant”

France Dimanche
Marie-Christine Adam : “Mon grand regret ? Ne pas avoir eu d’enfant”

Nous avons rencontré lors du 17e Festival de la fiction TV de La Rochelle l’une des héroïnes de la nouvelle minisérie de la Une, Marie-Christine Adam.Nous avons rencontré lors du 17e Festival de la fiction TV de La Rochelle l’une des héroïnes de la nouvelle minisérie de la Une, Marie-Christine Adam.

LE SECRET D'ÉLISETF1, lundi 8 février 2016, à 20 h 55

France Dimanche (F.D.) : Vous avez campé une mère déjantée pour Nina (France 2). Cette fois, vous êtes une mère meurtrie qui n’a pas fait le deuil de sa petite fille de 10 ans.

Marie-Christine Adam (M.-C.A.) : J’ai cette chance de me voir proposer un éventail de personnages très différents. Dans Le secret d’Élise, on m’a confié un rôle très profond que j’ai adoré jouer. Mais j’avais déjà interprété une mère, celle de Laure Olivier dans Sous le soleil. Un personnage qui m’a marquée. Quand la série s’est arrêtée, je suis restée un an avant que l’on songe à moi pour un autre rôle.

->Voir aussi - Marie-Christine Adam : Danseuse, mannequin et hôtesse

F.D. : Jouer une maman est pour vous un rôle de composition ?

M.-C.A. : J’ai été mariée une fois et je n’ai pas eu d’enfant. C’est l’un de mes grands regrets. Cependant, je n’aurais jamais pu gérer à la fois une vie de famille et ma carrière de comédienne. Le temps passe si vite, comme un claquement de doigts. Comme tous les êtres humains, je me suis sentie éternelle. Et puis il faut un père pour avoir un enfant ! Or j’ai toujours voulu rester indépendante, tenir debout toute seule. Je suis d’ailleurs tout à fait d’accord avec la réponse d’Isabelle Huppert à la question : « Qu’est-ce qu’être actrice ? » Elle a répondu : « Être au régime et attendre. » Il faut être aux ordres, disponible et attendre, s’astreindre à rester toujours présentable.

F.D. : C’est le théâtre de boulevard qui vous a révélée ?

M.-C.A. : Oui, mais mon rêve, c’était d’entrer à la Comédie-Française. Quand j’ai eu 8 ans, ma mère, première danseuse à l’Opéra-Comique, m’avait inscrite comme petit rat à l’Opéra pour suivre la même carrière. Mais moi, je voulais devenir tragédienne. Je déclamais les monologues de Phèdre à la maison. Pendant mes années de conservatoire, j’ai joué à Paris, dans L’idiot, d’après Dostoïevski à Lyon, et Lady Capulet dans Roméo et Juliette.

F.D. : On vous a souvent vue sur le petit écran dans Au théâtre ce soir...

M.-C.A. : Oui, dans des histoires de ménages à trois, avec l’amant dans le placard. Ce qui m’amuse beaucoup, c’est que l’on ne m’a jamais confié le rôle de la maîtresse. J’ai toujours été l’épouse cocufiée !

Dominique Préhu

En vidéo