Sa beauté était telle qu’on lui a prêté de très nombreuses idylles. Les hommes étaient fous de cette femme au regard preçant inscrit dans un visage aux traits purs et sensuels – qui était par ailleurs dotée d’un humour corrosif. Marie Laforêt, « la fille aux yeux d’or », femme fatale, libre, amoureuse de l’amour, mariée cinq fois, mais dont aucune des unions n’aura été une partie de plaisir...
Ses premières années ont été marquées de la façon la plus horrible qui soit. Un homme avait en effet profité de l’absence de ses parents au foyer, alors qu’elle n’avait que 3 ans, pour abuser d’elle. Elle a 37 ans quand ces scènes de torture lui reviennent à la mémoire. Une mémoire qui, auparavant, avait pris soin d’enterrer cet affreux souvenir. « La scène m’est revenue dans la figure, comme un boomerang, dira-t-elle. Ça n’est pas un acte précis, c’est la sensation de viol, de souillure ! J’avais 3 ans... 3 ans ! »
Cet épisode traumatique, l’artiste sait qu’il a modifié à jamais sa relation aux hommes : « J’ai cherché mes assassins, expliquera-t-elle avec une lucidité poignante. Que des hommes qui me dévalorisaient. être dominée, je ne demandais que cela ! » La soixantaine approchant, l’artiste décide de mettre un terme aux relations de ce type : « Je ne reprendrai pas le risque. D’autant que j’ai enfin découvert ma drogue : la solitude et le silence », avait-elle déclaré à nos confrères de Paris Match.
Certes ses relations amoureuses ont été compliquées, mais Marie a aimé. Le premier qu’elle épouse en 1961 est le réalisateur Jean-Gabriel Albicocco. C’est lui qui, avec sa caméra, sublime la beauté de l’actrice dans La fille aux yeux d’or. « Il y a dans ce film une fille qui aime comme j’aimerais être aimé », avoue-t-il. Un aveu en forme de déclaration : les deux jeunes gens vont vivre une passion... de quelques mois. Très vite, c’est la rupture : « Je me suis mariée. Je me suis divorcée, j’ai souffert, j’ai pleuré, je me suis jetée dans la dépression nerveuse. Ah, c’était épatant », dira la belle quelques années plus tard à L’Express. Mais son premier mari lui aura offert le magnifique surnom qu’elle a conservé toute sa vie durant, tant il était le reflet d’une réalité.
De 1965 à 1967, un autre homme fait de Marie sa femme, l’homme d’affaires Judas Azuelos. De cette union naissent deux enfants : Lisa, née en 1965, réalisatrice entre autres du film LOL, et Jean-Mehdi-Abraham, né en 1967.
Si l’aînée se souvient avoir ressenti l’amour de sa mère, elle dit aussi avoir souffert de son manque de présence. « Ma mère avait de l’amour pour nous. Elle n’a vécu que deux ans avec mon père. Faut dire qu’il s’appelait Judas, alors quel avenir pouvait-il avoir avec une Marie ! En fait, c’est comme si j’avais grandi orpheline de parents vivants », avait-elle dit à Gala.
Mais à l’époque, Marie Laforêt a une certaine conception de la maternité : « J’ai considéré, dès leur naissance, que mes enfants n’étaient pas mon bien. Même quand ils avaient 2 ans, je frappais à leur porte avant d’entrer. » Peut-être auraient-ils préféré que leur mère toque un peu moins souvent. à VSD, elle se justifiait : « Je ne suis pas une mère juive, je suis une mère ariégeoise, pas du genre à dire que je les aime. »
En 1971, la chanteuse épouse Alain Kahn-Sriber, hommes d’affaires et collectionneur d’art. En 1974, elle met au monde son troisième enfant, une fille qui, comme son demi-frère, porte trois prénoms des trois religions monothéistes : Ève-Marie-Deborah.
Après un nouveau divorce, c’est avec le chirurgien Pierre Meyer que Marie convole en 1980, en quatrièmes noces, à Genève. La fin se solde toujours de la même manière. La chanteuse, qui a toujours pris son ami Michel Missoffe pour témoin de tous ses mariages, soulignera non sans humour : « Je suis très fidèle à mon témoin attitré. »
Son dernier mari, avec qui elle partagera quatre ans de vie, est Éric de Lavandeyra. Agent de change de profession, leur histoire finit dans un parfum de scandale, avec un long procès.
Ces nombreux mariages dénoteraient pour le moins une instabilité, peut-être une fragilité, la chanteuse préférait résumer sa vie sentimentale : « Je peux dire que ma vie amoureuse est une suite d’échecs. Finalement, l’important, c’est que, moi, j’ai aimé », avait-elle déclaré à Nous deux.
Nous aussi, nous l’avons aimée. Pour ses chansons, sa liberté, son timbre de voix, ses yeux... et son profond mystère.
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