Marine Lorphelin : "Je suis toujours partante pour vivre des choses exceptionnelles !"

France Dimanche
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En tant qu'ambassadrice de l'association Mécénat Chirurgie Cardiaque, Marine Lorphelin, la ravissante interne en médecine, a participé à “L'étape du cœur” du Tour de France. Une miss au grand cœur !

À peine venait-elle de descendre de son vélo de course, après avoir parcouru une trentaine de kilomètres sur les routes de Mayenne, que notre Miss France 2013 a gentiment accepté de répondre à nos questions sur ses multiples activités et sur cette opération organisée par l'association Mécénat chirurgie cardiaque, qui lui tient tant à cœur.

France Dimanche : En quoi consiste cette « Étape du cœur », qui se déroule chaque été depuis dix-huit ans ?

Marine Lorphelin : L'objectif consiste à récolter un maximum de fonds afin d'opérer des enfants avec des malformations cardiaques et venant de pays où il est impossible de les opérer faute de moyens techniques ou financiers. Plusieurs personnalités s'engagent donc auprès de Mécénat chirurgie cardiaque pour participer à une course amicale en marge du Tour de France. C'était un véritable privilège de pouvoir emprunter le même parcours que les coureurs professionnels et, surtout, dans les mêmes conditions, avec le public qui nous encourage.

FD : Comment vous sentiez-vous sur le vélo ?

ML : C'était la première fois que je roulais sur un vélo de course, donc je n'étais pas super à l'aise. Je suis plus habituée au vélo de ville ou au VTT. Mais ça va, je ne m'en suis pas si mal tirée ! Je fais quotidiennement du sport, donc je n'étais quand même pas trop « à la ramasse », heureusement !

FD : En tant que passionnée de sport, vous arrive-t-il de suivre le Tour de France à la télévision ?

ML : C'est un évènement mythique international. J'avais déjà eu l'occasion de m'y rendre en tant que Miss France, en 2013. J'adore cette ambiance, avec tous ces spectateurs réunis au bord de la route. Ça m'est arrivé de suivre des étapes quand j'étais plus jeune avec mon père qui, lui, aime beaucoup ça. Quand je lui ai dit que j'allais participer à cet évènement, il était fou de joie pour moi.

FD : Avec les nombreuses chutes qui ont émaillé ce début de Tour, aviez-vous de l'appréhension ?

ML : J'ai fait attention, oui. Ça m'aurait bien embêtée de tomber et de me casser quelque chose, surtout avec la vie que je mène en ce moment !

FD : Vous semblez en effet très occupée entre la médecine, les associations, les marques... Comment faites-vous pour tenir ce rythme ?

ML : J'ai un peu tendance à être hyperactive. J'ai du mal à dire non parce que je suis toujours partante pour vivre des choses exceptionnelles ! Cela dit, je dois avouer qu'à force de tirer sur la corde, parfois je le paie cher... Je suis comme tout le monde, il m'arrive de m'écrouler de fatigue. Je ne suis pas une Wonder Woman ! La médecine occupe néanmoins 80 % de mon temps, et je devrais pouvoir rendre ma thèse l'année prochaine.

FD : Vous reste-t-il un peu de temps pour vous ?

ML : J'adore ce que je fais et je vais vraiment tout faire pour devenir un bon médecin. Mais j'estime que, mon métier, ce n'est pas ma vie. J'ai envie de vivre pleinement, passionnément, en ne sacrifiant pas tout le reste à la médecine. Ma vie personnelle et familiale passe avant tout.

FD : Avez-vous une idée de ce que pourrait être votre avenir ?

ML : C'est assez flou. Je ne peux pas dire où je serai une fois que j'aurai obtenu mon diplôme. Au bout de dix ans d'études, je ressentirai sans doute le besoin de souffler, de me consacrer à ma vie personnelle, de construire ma vie de famille avec Christophe. Nous venons de fêter nos 7 ans, malgré les kilomètres qui nous séparent [il réside en Nouvelle-Calédonie, ndlr]. Certaines personnes ne comprennent pas que l'on puisse vivre aussi éloignés l'un de l'autre, mais peu importe. Il y a de fortes chances que j'aille m'installer là-bas un de ces jours, je m'y sens tellement bien. Vivre au soleil, ça change la vie ! 

Pour plus d'informations et soutenir financièrement : mecenat-cardiaque.org Tél. 01 49 24 02 02.

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Philippe Callewaert

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