Marlène Schiappa : Sa nuit de cauchemar !

France Dimanche
Marlène Schiappa : Sa nuit de cauchemar !

Marlène Schiappa, la secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes a échappé au lynchage…

Pas facile de se retrouver en permanence sous le feu de la critique... Une situation déstabilisante que les membres du gouvernement vivent jour après jour, surtout depuis novembre 2018, avec l’ampleur prise par le mouvement des « gilets jaunes ».

Mais, s’il est normal d’exprimer son mécontentement face à une politique jugée injuste, rien ne peut en revanche excuser ce que Marlène Schiappa et sa famille ont vécu dans la nuit de vendredi à samedi dernier : « Nous dormions, mon mari, nos deux enfants, une amie de notre fille cadette venue pour le week-end, et moi-même, chez nous, au Mans, a dénoncé, sur Twitter et Facebook, la secrétaire d’état chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations. Peu avant une heure du matin, nous avons été violemment tirés du lit par une quarantaine de “gilets jaunes" furieux qui ont déboulé devant chez nous, sous nos fenêtres en hurlant des slogans agressifs, des menaces de mort, en jetant des pétards vers la maison avec des outils, sifflets, cornes de brume, etc. »

On imagine sans peine la terreur de cette famille, et surtout de ces petites filles face au tapage de la foule assemblée devant la porte de la maison : « Tirées du sommeil, [elles] se sont levées en pleurant et criant et sont venues en courant, car je vous laisse imaginer l’effet sur des enfants endormis des bruits de détonation couplés aux bruits de frappe sur les portes/fenêtres et “Schiappa, on est venu te crever !" et assimilés adressés à leur mère », a-t-elle encore décrit sur Twitter.

Une inexcusable agression que la secrétaire d’état est bien décidée à ne pas laisser impunie : « Je donne rendez-vous à ces “gilets jaunes" en pleine journée, sans leurs pétards et leurs outils, sans enfants à terroriser, dans la salle du tribunal pour répondre de leurs actes devant la justice », a-t-elle aussi affirmé, estimant qu’une ligne rouge a cette fois été franchie.

Et l’ancienne blogueuse entrée en politique d’ajouter : « Moi, je peux subir un certain nombre de menaces dans le débat public, dont je ne fais pas toujours état. J’ai une forme de résistance et de résilience. Mais quand trois fillettes entendent une quarantaine de personnes crier qu’elles vont tuer leur mère, viennent la chercher, vous imaginez la panique chez les enfants. C’est une situation traumatisante. »

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Clara MARGAUX

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