Ce samedi 26 février, il ne restera que six candidats, dont elle : la vaillante et éblouissante Marthe Mercadier, qui a été sauvée par le public de Danse avec les stars la semaine dernière. Entre deux répétitions de ce « marathon de la danse », elle nous en dit plus sur les raisons qui l'ont poussée à concourir malgré une blessure...
France Dimanche (F.D.) : Samedi dernier, vous aviez une jambe bandée. Que vous est-il arrivé ?
Marthe Mercadier (M.M.) : J'ai fait une mauvaise chute. Mais pas question d'abandonner ! Bien m'en a pris, puisque le public m'a repêchée.
F.D. : Malgré un 2 de la part du jury, et son classement qui vous avait placée en toute dernière position...
M.M. : Comme je vous le dis, j'ai accepté d'être sur TF1 pour me donner sur scène à mon public. Et aussi à mes petits-enfants ! J'ai une grande cote d'amour, vous savez ! Je suis sur scène face à ce public depuis si longtemps, maintenant. J'ai fait tant de tournées dans toute la France, en province et aussi en Belgique ! À TF1, c'est comme une nouvelle tournée, en direct. Et à la fin du spectacle, comme dans mes tournées, on trinque, on se marre, on reste tous ensemble presque deux heures après le spectacle !
F.D. : Quelle énergie !
M.M. : Mais ça a toujours été comme ça ! Tenez, avec mon vieux copain Jean Gabin, j'ai même dansé une valse qui a duré deux semaines ! C'était au début des années 50, j'avais 20 ans. Avec lui, croyez-moi, c'était encore plus exigeant et physique qu'avec TF1 !
F.D. : Valser avec Jean Gabin, c'était impressionnant ?
M.M. : Oui. Car c'était un immense acteur. J'ai reçu de lui l'une des plus grandes leçons, en matière de danse : la danse consiste d'abord à montrer ses jambes. Je ne l'ai jamais oubliée, celle-là !
F.D. : Comment cela s'est-il passé ?
M.M. : C'était pour un banquet. Je m'étais faite belle, mais pas Jean et Marlene [Dietrich, ndlr]. Ils sont arrivés en retard, et surtout, ils étaient habillés « comme à la ville », sans recherche. Quand ils ont fait leur entrée, il y a eu des murmures dans la salle, suivis de huées, et on les a carrément siffiés. Les gens criaient : « Hou ! Hou ! Alors nous, les jambes de l'Ange bleu, on n'y a pas droit ? » Y en a même qui disaient : « On n'est pas assez bien pour les jambes de Marlene, peut-être ? »
F.D. : Quelle a été la réaction de Jean ?
M.M. : Il était rouge de confusion. Ma pauvre Marlene avait le visage livide... Quand on est une vedette, il faut toujours montrer ses jambes à son public ! C'est la base de notre métier d'artiste ! Oui, j'ai retenu la leçon. Toute la vie, j'ai soigné mon look ! Et c'est pourquoi hier, même si je n'ai pas pu danser comme je l'aurais voulu, à cause de mon accident, j'ai tenu à aller sur scène ! Même en piteux état !
F.D. : En somme, il est logique que vous ayez été la plus applaudie : même blessée, vous êtes allée sur la piste...
M.M. : Pardi, je vous le répète : c'est notre métier d'artiste. J'ai toujours accepté quantité de rôles pour danser et jouer. Je les accepte presque tous. À cette seule condition, qui figure invariablement sur mes contrats. Savez-vous laquelle ?
F.D. : Non...
M.M. : « Dans aucune scène, il ne sera demandé à Mme Mercadier d'embrasser ou de se déshabiller. » Je fais aussi ajouter : « Ni de se coucher dans un lit avec un monsieur qu'elle ne connaît pas... » Manquerait plus que ça !
Cédric Potiron
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