Michèle Morgan : ...ma Mimi à moi !

France Dimanche
Michèle Morgan : ...ma Mimi à moi !

On connaissait déjà Sarah, la star incontestée des podiums, voici aujourd'hui sa grande sœur Deborah Marshall, petite-fille de Michèle Morgan.

Dans la famille Marshall, on connaissait Sarah, la star des podiums. Deborah est sa sœur aînée, et elles sont les petites-filles de Michèle Morgan.

En exclusivité pour France Dimanche, cette belle jeune femme, discrète et attentive aux autres, lève le voile sur une partie de sa vie, et sur la relation privilégiée qu'elle entretient avec sa grand-mère...

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France Dimanche (F.D.) : Vous êtes la cadette des enfants de Mike Marshall...

Deborah Marshall (D.M.) : Tout à fait ! Samantha est l'aînée, William me suit, ensuite, il y a Sarah, et nos jeunes frères et sœurs, Peter et Jesse Lee, qui a l'âge de Léa, ma fille.

F.D. : Vous êtes très proche de votre grand-mère ?

D.M. : Je suis assurément celle qu'elle voit le plus souvent. J'ai besoin de la voir, de la sentir, de discuter avec elle ! Tout simplement parce que je l'aime et l'admire ! C'est ma petite Mimi Chérie !

F.D. : Comment se comporte-t-elle avec vous ?

D.M. : Elle est adorable ! Nos caractères se ressemblent tellement ! Nous sommes toutes les deux Poissons... Mimi n'est pas une grand-mère qui fait des gâteaux, mais elle est impressionnante, car même si c'est un monstre sacré, elle est toujours très câline, très tendre avec ses petits-enfants, qui sont sa vie, sa continuité. Elle nous aime et nous le montre, elle dit souvent : « J'ai des petits-enfants magnifiques, gentils et bien élevés. J'ai eu beaucoup de chance que Mike, mon fils unique, ait engendré cette belle génération !»

F.D. : Que faites-vous quand vous êtes toutes les deux ?

D.M. : Je lui concocte des petits plats maison, car la cuisine est une de mes passions ! Comme elle adore prendre l'air, on se promène souvent au jardin de Bagatelle, ou au marché de Neuilly. On prend aussi le thé, on se raconte des histoires en mangeant des gâteaux. Nous sommes très gourmandes ! C'est un moment hyper-privilégié, où je suis toute seule avec elle. Ma fille, Léa, qui a 8 ans, m'accompagne une ou deux fois par mois, mais elle nous laisse discuter. Pendant ce temps-là, elle va dessiner sagement dans l'atelier de ma grand-mère : pour elle, c'est génial d'arriver chez Mimi, car l'antre de l'artiste regorge de crayons, de pastels, de peintures en tout genre...

F.D. : Ainsi, votre grand-mère continue donc de faire de la peinture ?

D.M. : Oui ! Peinture à l'huile, collages, aquarelle...

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F.D. : On vous a déjà dit : « T'as de beaux yeux, tu sais » ?

D.M. : Oui, et je dis « Merci Mimi »! Sa beauté, elle la porte aussi à l'intérieur. J'essaie de lui ressembler. Je la compare souvent à un diamant, tout en elle est parfait.

F.D. : La vie ne vous a pas épargnée non plus, ces deux dernières années...

D.M. : Effectivement... J'ai perdu mon père [ Mike Marshall, ndlr ], Gérard [ Oury ], puis mon grand-père maternel, en octobre dernier... C'était terrible ! Mais Mimi a perdu coup sur coup les deux hommes de sa vie ! Un anéantissement pour elle ! Heureusement, elle a une force de caractère hors du commun, qu'elle me transmet peu à peu ! Ma grand-mère est une battante, elle a un courage hors norme...

F.D. : Question courage, vous vous y connaissez aussi... Vous avez eu un très grave accident à l'âge de 8 ans...

D.M. : Oui, c'est vrai... Je me suis fait renverser par une voiture, que j'ai prise en pleine tête... Grâce aux médecins, je suis debout, je marche et mène une vie tout à fait normale. Mais si je n'avais pas été opérée, j'aurais eu les jambes paralysées. Depuis, je suis impliquée dans l'Institut de recherche sur la moelle épinière et l'encéphale, l'Irme. D'ailleurs, chaque année, Mimi offre des toiles pour aider cette association.

F.D. : Y a-t-il plus d'avantages que d'inconvénients à être la petite-fille de Michèle Morgan ?

D.M. : Parfois, des parasites m'approchent. Comme ils sont négatifs, je ne m'en encombre pas, je les laisse au bord du chemin. Les avantages ? Je ne me suis jamais vraiment servie du nom de ma grand-mère. Mais si un jour je devais le faire, ce serait pour lui faire honneur. Je suppose que, dans l'optique d'une carrière artistique, cela ouvre forcément les portes. Mais ensuite, il faut être meilleur !

Sophie Pouly-Seguin

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