Michèle Torr : Une colérique qui se soigne !

France Dimanche
Michèle Torr : Une colérique qui se soigne !

Michèle Torr nous a avoué avoir fait partie de ces maniaques que la moindre imperfection met dans des  rages  folles…

 
 
 

À 68 ans, Michèle Torr remplit les plus grandes salles de l’Hexagone. Pour célébrer ses 50 ans de carrière, elle sort un nouvel album, Diva, et nous donne rendez-vous le 18 octobre pour partager son spectacle Intimiste au Trianon, à Paris, ainsi qu’au Palais des congrès, le 31 janvier, accompagnée d’un orchestre symphonique. L’occasion de nous parler d’elle, de la petite fille qu’elle était à la grande dame qu’elle est devenue.

France Dimanche : Imaginiez-vous célébrer un jour vos 50  ans de carrière ?

Michèle Torr : Cela va peut-être vous paraître prétentieux, mais je vais vous dire « oui ». Toute petite déjà, je n’avais aucun doute. J’étais très sûre de moi : je voulais être chanteuse, être connue, et j’allais tout faire pour réaliser ce rêve.

F.D. : Que ressentez-vous en vous revoyant à vos débuts ?

M.T. : Jeune, j’avais horreur de me voir et même de m’entendre, je ne percevais que les défauts. Aujourd’hui, c’est différent, je me regarde avec plus de tendresse, de bienveillance. Mais lorsque je repense à cette année 1964 où, avec ma mère, nous emménagions dans un minuscule appartement parisien avec l’eau sur le palier, je me dis : « Quel chemin parcouru, quand même ! »

https://www.youtube.com/watch?v=pE_qOO6cuuc

Michèle Torr avec sa petite fille Nina. Réalisation ©Anthony Quittot et Philippe Callewaert

F.D. : L’arrêt de la tournée Âge tendre et têtes de bois vous a beaucoup peinée ?

M.T. : Bien sûr, c’était une si belle idée, une merveilleuse aventure ! On était heureux, on aimait travailler ensemble. Quel dommage que ça se soit arrêté ainsi, j’en ai été très attristée ! Heureusement, en novembre, je retrouve Michel Algay, le producteur d’Âge tendre pour une tournée des églises. J’en suis ravie. Et, en 2016, je me lance dans la tournée Mes Idoles qui, je l’espère, sera aussi formidable qu’Âge tendre.

F.D. : Le 21  juin dernier, vous avez été invitée par Michel Drucker à passer votre dimanche dans son canapé rouge... Une grande joie ?

M.T. : Immense ! Mais je ne vous cache pas que, pendant les dix jours précédant l’enregistrement, j’ai eu un trac terrible. Des nausées, des boutons, mal au ventre... (...)

Recueilli par Caroline BERGER

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