Nathalie Marquay : Elle se laisse mourir !

France Dimanche
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À 55 ans, la Miss France 1987, dévastée par la perte de son grand amour, ne songe qu'à rejoindre Jean-Pierre…

Ce 8 avril dernier, le regretté Jean-Pierre Pernaut aurait eu 72 ans. Pour sa veuve, Nathalie Marquay, ce fut une journée douloureuse, marquée par la souffrance abyssale d'avoir perdu l'homme de sa vie. Elle aurait tant voulu lui souhaiter cet anniversaire, elle qui préparait cette fête depuis si longtemps ! Hélas, le destin en a décidé autrement. Ce cancer du poumon, qui est arrivé comme un cheval au galop, a fini par emporter le présentateur du 13 heures de TF1 en quelques mois seulement, laissant son épouse anéantie. Et, depuis le 2 mars, jour de cette disparition brutale, Nathalie aurait beaucoup de mal à remonter la pente.

Méconnaissable, elle passe des heures à sangloter sur la tombe du défunt.

Lors des obsèques célébrées une semaine plus tard à la basilique Sainte-Clotilde dans le 7e  arrondissement de Paris, elle s'était montrée digne, notamment par respect pour les fans de son mari qui avaient afflué en masse pour la réconforter dans cette épreuve. À la fin de la cérémonie, la tête haute face à une meute de photographes déchaînés, elle avait soutenu ses enfants, Lou et Tom, alors que le cercueil prenait place dans le corbillard avant de filer vers la Picardie, la terre natale du défunt, pour y être enseveli dans la plus stricte intimité.

Mais même si elle était remontée sur scène dix jours après la disparition de celui qu'elle a aimé pendant plus de vingt ans pour jouer dans la pièce Les Tontons farceurs, à Nantes (Loire-Atlantique), elle a juré, en revanche, de ne plus venir sur les plateaux télé. Pourquoi la quinquagénaire s'est-elle aussi vite remise au travail ? Pour honorer un serment qu'elle avait fait à son époux, comme l'a confié un proche du couple à Voici : « Jean-Pierre lui a fait promettre que, s'il lui arrivait malheur, elle continuerait à jouer, à s'accrocher à sa carrière de comédienne. »

Alors, pour ne pas faillir à sa parole, Nathalie, admirable de bravoure, s'évertue à honorer chaque date de sa tournée... Oui, mais à quel prix ! Ceux qui l'ont croisée dans les rues des villes de province où elle se produit pourraient en attester : la veuve de Jean-Pierre Pernaut, minée par le chagrin, paraîtrait très amaigrie. Il y a quelques jours, les traits tirés, c'est dans cet état qu'on l'aurait vue déambuler à Châtelaillon-Plage, près de La Rochelle (Charente-Maritime), où se jouait la pièce.

Une fois le rideau tombé, Nathalie n'aspirerait plus qu'à une chose : retrouver son défunt prince charmant au cimetière de Bouvaincourt-sur-Bresle, le village de la Somme où le journaliste repose désormais. Quel crève-cœur pour les habitants de ce bourg que de la voir se recueillir sur la tombe de Jean-Pierre... Un désolant spectacle qui leur fait dire que cette femme anéantie par le chagrin n'aurait plus qu'une envie : rejoindre la dépouille de l'homme de sa vie dans cette sépulture balayée par les vents comme dans les contes de fées, qui veulent qu'un prince et une princesse s'aiment pour l'éternité !

« Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé... », ce seul vers suffisait à Lamartine pour formuler la tragédie d'avoir perdu l'élu de son cœur. Comment vivre sans lui, semble en effet se demander la maman de Lou et Tom, qui se rend compte que ce n'est pas un vide qu'a légué Jean-Pierre mais un gouffre !

Même si inconsciemment, en se laissant ainsi dépérir, elle espère rejoindre très bientôt cet homme qu'elle aura aimé plus que son âme, Nathalie se doit aussi de tenir le coup pour ses enfants, ainsi que pour Jean-Pierre à qui elle a promis de se montrer à la hauteur. Quand bien même le deuil la terrasse, la jolie brune sait qu'elle n'a pas le droit de décevoir celui qui croyait si fort en elle...

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Valérie EDMOND

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