Pamela Anderson : Elle a bien changé, la sirène d’Alerte à Malibu !

France Dimanche
Pamela Anderson : Elle a bien changé, la sirène d’Alerte à Malibu !

À l’aube de la cinquantaine, Pamela Anderson se livre à un bilan de toute sa vie : l’occasion de découvrir une femme bien � différente � de la bimbo qui enflammait les cœurs et les esprits dans les années 90.

Dans cent millions d’années, lorsque toute trace de nous aura disparu sur Terre, si des extraterrestres débarquent et qu’ils tombent sur la vidéo d’une sirène blonde sortant de l’eau en maillot de bain rouge et remontant la plage de Malibu en dansant des hanches, ils se diront que la vie des êtres humains, ce devait être drôlement cool.

Ils se tromperont : c’était seulement Pamela Anderson qui l’était ; et encore, pas tout le temps et moins que sa gloire télévisuelle de l’époque pourrait le faire croire. C’est ce que l’on constate aujourd’hui, alors que, pour l’ex-ondine de 48 ans, a sonné l’heure des bilans.

C’est presque une femme inconnue qui apparaît en effet dans le grand portrait que lui consacrait Paris Match la semaine dernière. Une femme à la maturité éclatante, aux idées bien arrêtées, toujours partante pour le bonheur et qui n’hésite pas à bousculer un peu son image de superbimbo.

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À commencer par cette révélation fracassante, qu’elle fait sans penser aux traumatismes en chaîne qu’elle va déclencher chez les admirateurs de la plus abondamment « bustée » des héroïnes de séries télé : « Ma poitrine est aujourd’hui revenue à son volume initial. En fait, j’aurais dû ne rien faire. D’autant plus que je n’en avais vraiment pas besoin. Mais c’était à la mode, dans les années 1990. On m’a mis la pression, alors je l’ai fait. C’est désormais du passé. »

Pamela Anderson, héroïne dans "Alerte à Malibu"

Gonflée

Pour exprimer un tel aveu, il faut être particulièrement « gonflée », tout de même ! Mais Pamela Anderson a définitivement tourné la page d’Alerte à Malibu. Ce qui lui permet de jeter un regard sans indulgence ni fausse pudeur sur son passé, et de reconnaître qu’elle a souvent frôlé des gouffres où d’autres, moins chanceuses ou moins saines, se sont perdues à jamais.

Voici ce qu’elle en dit : « Je suis arrivée en Californie [...] dénuée d’ambition et de calcul. Des rock stars de tout poil m’ont pourchassée. J’ai connu une certaine façon de vivre. Cela aurait pu mal tourner. Heureusement, j’ai eu mes enfants. Ils m’ont sauvée de tout, et notamment des drogues dures. J’ai aussi beaucoup d’amis artistes qui m’ont empêchée de plonger. »

On la comprend à demi-mot : dans ces années-là, à Malibu, l’alerte a été chaude, pour la petite Canadienne, beaucoup plus naïve et innocente que ce que sa plastique étalée sur les couvertures de Playboy pouvait laisser croire. Alcool et drogues : le couple maudit de Hollywood.

Sans parler des orgies sexuelles dans lesquelles de nombreux mâles à l’affût cherchaient à l’entraîner, surfant sur sa réputation de dévoreuse d’hommes ; une réputation encore aggravée en 1995, lorsqu’arrive sur Internet la vidéo des ébats de Pamela et de son mari de l’époque, le rocker Tommy Lee.

Lequel lui laissera, de leur vie commune, à la fois le pire et le meilleur. Le pire c’est le virus de l’hépatite C, que Pamela contracte en 2002 et dont elle va mettre des années à se débarrasser. Quant au meilleur, ce sont ses deux fils, Brandon et Dylan qui, en 2016, vont avoir respectivement 20 et 19 ans.

C’est bel et bien pour eux, pour leur permettre de mener une vie normale, que, en 1997, après cinq ans de sauvetage en mer, la sirène raccroche définitivement le maillot. Une décision dont elle se félicite encore tous les jours, surtout au vu du résultat : « Je suis très fière de mes enfants. Je les ai élevés de A à Z. [...] Ils sont étudiants, athlétiques, talentueux et beaux. De vrais gentlemen... (...)

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Valérie Bergotte

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