Patrick Guérineau : “Je réapprends à être papa !”

France Dimanche
Patrick Guérineau : “Je réapprends à être papa !”

Déjà père d’un grand fils, Patrick Guérineau le beau gosse de Camping Paradis goûte à nouveau aux joies de la paternité
à 46 ans.

Dix-huit ans après la naissance de son fils aîné, Arthur, fruit d’une précédente union, le séduisant Xavier Proteau de la série à succès de TF1, Camping Paradis,est à nouveau père.

Lou, sa délicieuse épouse de 32 ans, vient en effet de lui donner un adorable petit Paul, qui a poussé son premier cri ce 9 juillet.

En exclusivité pour France Dimanche, le comédien nous fait partager son immense bonheur.

France Dimanche : Je ne vous demande pas si tout va bien...

Patrick Guérineau : Quels moments géniaux nous sommes en train de vivre ! De plus, l’avantage d’une naissance début juillet, c’est qu’ensuite on passe deux mois dans des conditions de vacances, cool et complètement disponible pour le bébé, ce qui facilite la tâche. Et comme on n’a pas peur de bourlinguer, on vient d’organiser un road trip avec les copains en Bretagne. On adore bouger et le faire avec un nouveau-né ne nous effraie pas du tout. Du moment qu’il est avec ses parents et aimé, il ira très bien.

FD : Racontez-nous ce 9 juillet, le jour où Lou a accouché...

PG : Ça a été une belle, mais vraie surprise ! Car ce p’tit gars n’était pas prévu si tôt. Comme nous ne l’attendions que le 23 et que je terminais les tournages de Camping Paradis près de Marseille, mon épouse était descendue m’y retrouver. On pensait remonter ensuite à Paris pour l’accouchement. Mais les choses se sont précipitées... Pas le temps de finir le repas que Lou a dit : « Ah, je crois que c’est le moment ! » Du coup, on a filé à la maternité de Martigues où des gens adorables nous ont accueillis à bras ouverts. Et finalement, on est très heureux que ça se soit passé ainsi, car on était en famille, avec mon grand fils, Arthur, qui m’avait aussi rejoint pour faire un peu de figuration et, bien sûr, tous les copains de la série. C’était parfait !

FD : Comment avez-vous vécu cette naissance par rapport à celle de votre aîné, il y a dix-huit ans ?

PG : J’étais très heureux d’être présent car, avec mon boulot qui m’oblige à m’absenter, j’avais très peur de ne pas pouvoir être là et que ma femme accouche toute seule. Rater ce moment m’aurait vraiment contrarié. Heureusement, rien de tout ça n’est arrivé, j’ai même pu participer activement à la naissance de mon fils. La sage-femme – un homme, Pierre – m’a même invité à sortir moi-même l’enfant. Quelle émotion !

FD : Lou avait-elle imaginé sa grossesse et son accouchement ainsi ?

PG :Dans l’ensemble, oui. Sauf que comme on lui avait beaucoup dit que pour un premier c’était souvent très long, parfois douze heures, elle ne s’attendait pas à ce que ce soit si rapide. Mais elle a été parfaite, je suis très fier d’elle. 

FD : Arthur est-il heureux de l’arrivée de ce petit frère ?

PG : Durant la grossesse, c’était assez peu concret pour lui, mais là, il est super content. D’autant plus qu’il a vécu cette arrivée de très près. Comme il était avec nous dans le Sud, c’est ensemble qu’on a emmené Lou à la maternité, et même s’il n’était évidemment pas dans la salle d’accouchement, il était tout près de nous pour accueillir le bébé. Très heureux, il passe désormais son temps à lui faire des bisous. Entre son bac S qu’il a eu avec succès, son permis, l’école de commerce qu’il intègre à Paris à la rentrée et son petit frère, c’est pour lui aussi une grande année !

FD : Quel genre de papa êtes-vous ?

PG : Je réapprends ! [Rires] Pour les nuits, on s’amuse à dire qu’on fait comme les marins, des quarts. On est sur le pont, un peu fatigués, mais tellement heureux ! Je pense être un papa poule, présent, patient, mais qui sait aussi mettre des interdits quand il le faut. Disons que j’essaie de faire de mon mieux, et quand je vois mon fils de 18 ans, aujourd’hui encore si content de passer du temps avec nous et si complice, je me dis que je ne m’y suis pas si mal pris.

FD : Vous attaquerez en septembre la
10e saison de Camping Paradis... Vous n’éprouvez pas de lassitude ?

PG : Non, mais très surpris de voir que ça fait si longtemps. Nous sommes toujours très heureux de nous retrouver et de travailler ensemble, on s’entend tous bien, ce qui est, à mon avis, la clef de cette longévité. Et même si on peut avoir envie d’interpréter d’autres personnages, on est parfaitement conscient de notre chance. Tenir un rôle durant plusieurs années dans une même série a quelque chose de très excitant et de frustrant à la fois, car on aimerait raconter d’autres histoires. Cet hiver d’ailleurs, je serai au théâtre avec Laurent Ournac et Thierry Heckendorn [tous deux acteurs dans Camping Paradis, ndlr] dans une pièce mise en scène par Arthur Jugnot, Espèces menacées. Ça va être chouette !

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Caroline BERGER

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