Serge Lama : Il a échappé à une bombe !

France Dimanche
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Serge Lama, un véritable miraculé, aurait pu finir déchiqueté par l’explosion.

«Je suis un survivant. Un rescapé », confiait le chanteur au quotidien suisse Le Matin, en 2015, évoquant un terrible accident de voiture qui avait emporté les passagers du véhicule dans lequel il se trouvait, l’épargnant lui, un triste jour d’août 1965. Le 12 de ce mois, aux environs d’Aix-en-Provence, la 404 conduite par le frère d’Enrico Macias, alors régisseur, termine sa course dans un arbre !

Le choc est terrible ! Liliane Benelli, la fiancée de Serge Lama à l’époque, meurt sur le coup. Quant au conducteur, il ne parviendra pas à sortir du coma dans lequel la collision l’a plongé... « Je n’aurais pas dû réchapper à cet accident », répétait encore une fois l’artiste, des années plus tard, comme s’il se parlait à lui-même...

Mais le chanteur n’avait pas tout à fait échappé au drame. Tout d’abord, il a perdu, ce jour-là, la femme qu’il aimait. Et le fait d’avoir été le seul à survivre à cet accident a été pour lui une grande souffrance. Pourquoi lui ? Les multiples opérations subies ensuite ont aussi terriblement abîmé son corps, au moins autant que son moral était atteint...

Mais il avait triomphé du sort. Serge Lama est bel et bien, comme il le dit, un survivant... 

Mais il l’est plus encore que ce récit le laisse penser. En effet, comme il l’a confié sur le plateau de C à vous, lundi 27 janvier, le chanteur, venu parler de sa tournée d’adieu aux villes de province, a rappelé un autre terrible jour de son existence, où il est passé vraiment très près de la mort... « À l’époque, c’était la guerre, et mon père m’a emmené rapidement dans une cave, car on avait entendu la sirène », a-t-il expliqué à Anne-Élisabeth Lemoine. Et bien lui en a pris... Car, quelques minutes plus tard, il ne restait pas grand-chose du petit lit de Serge... « Quand nous sommes revenus, mon berceau avait été traversé en plein milieu, et je pense que si j’avais été dedans, j’y serais passé... », a expliqué le chanteur, conscient que sa vie n’avait tenu qu’à un fil.

Le petit garçon avait même, après le bombardement, vu de près le morceau de métal qui aurait pu mettre fin à ses jours : « J’ai eu entre les mains l’éclat de l’obus, avait-il encore confié au Matin. [...] Je me souviens de cette sensation, cette chose bizarre et séduisante, lisse d’un côté, rêche de l’autre, dans ma main, à l’âge de 3 ans et demi. Je disais : “Boum ! Boum !" »

Heureusement, l’amour de son père et sa réaction pour protéger son fils ont eu raison de la bombe. Un souvenir que le chanteur portera sans doute toujours au fond de lui, à jamais...

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Laurence PARIS

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