Sophie Davant : Délaissée !

France Dimanche
Sophie Davant : Délaissée !

Hantée par un profond  mal-être , l’animatrice Sophie Davant, en pleine détresse sentimentale, vient de faire une déchirante révélation…

On la pensait heureuse, ayant retrouvé l’amour, le grand, celui dont elle rêvait depuis sa séparation d’avec Pierre Sled, en 2012. Sophie Davant, 52 ans, belle, libre, volontaire, semblait en effet avoir renoué avec la joie de vivre dans les bras d’un restaurateur de 53 ans, à la tête des tables parisiennes parmi les plus prestigieuses, comme nous vous le confiions au mois d’août dernier...

Mais l’amour, aussi intense soit-il, n’est pas acquis une fois pour toutes. Il vient, il repart, il est fragile. Et jamais personne ne peut vraiment se dire à l’abri des revers, des déceptions, des échecs...

Larmes

Sophie, comme tout le monde, ou plutôt, mieux que quiconque, a sans doute conscience du côté versatile des sentiments. Elle qui a aimé, et désaimé. Elle qui, comme on le voit régulièrement dans ses émissions, C’est au programme et Toute une histoire, possède une sensibilité à fleur de peau, qui la conduit parfois jusqu’aux larmes en entendant les témoignages de ses invités.

Mais ces larmes, qui soudain se libèrent sur un plateau de télévision, pourraient-elles aussi être aussi la trace d’un chagrin plus personnel ? En acceptant de livrer sa fragilité aux yeux de tous, Sophie essaierait-elle de nous dire un peu mieux qui elle est ? Sans doute que oui.

Car aujourd’hui, malgré sa grande pudeur, elle a décidé de lever un peu le voile sur son existence. Et ce sont de déchirantes révélations qu’elle vient de faire à notre confrère Bonheurs Magazine...

« Je n’ai jamais eu confiance en moi... Depuis toute petite », a-t-elle en effet confié. Avant de continuer en précisant que le « doute en permanence » faisait partie de sa vie depuis toujours.

Un aveu inattendu, quand on pense à la façon dont la belle Sophie Davant semble avoir décidé de son existence, comme quand elle s’est séparée, la mort dans l’âme, de Pierre Sled, le père de ses enfants, après vingt-trois ans passés ensemble. Mais les apparences, on le sait, sont souvent trompeuses. On ne peut s’en contenter pour essayer de comprendre la personnalité de quelqu’un.

C’est le cas pour l’animatrice. Sous ses airs de femme libre, elle cache un cœur douloureux et timide, qui ne l’autorise pas vraiment à être heureuse et à avoir en elle la confiance qu’elle devrait. Mais d’où lui vient ce manque, cette douleur constante qui la maintient dans ce grand mal-être ?

C’est l’animatrice elle-même qui, à force de s’interroger sur les racines de ses souffrances, a trouvé la réponse à cette énigme : « J’ai découvert que j’avais été une petite fille, disons un peu délaissée par sa mère. Pas abandonnée, mais il y a eu une forme de distance de sa part, due à des obligations professionnelles, à un âge où j’étais très jeune. »

Hélas, en effet, les blessures de l’enfance peuvent laisser des marques à jamais. Sophie en avait pris conscience, et en avait déjà parlé dans son livre, Ce que j’ai appris de moi, journal d’une quinqua, paru en mars dernier aux éditions Albin Michel.

« Dès 4 ans, ma mère me laissait souvent chez ma nounou, car elle avait repris des études, et mon frère venait de naître. J’ai eu un vrai sentiment d’abandon. »

Bien sûr, le « sentiment » d’être abandonnée n’est pas forcément le reflet de la réalité. La maman de Sophie aimait très certainement sa fille. Mais ce que l’enfant ressentait était autre chose. Et c’est ce sentiment qui est resté, et qui a hélas fini par recouvrir l’amour maternel.

Manque

Malheureusement, de tragiques événements sont encore venus renforcer la solitude que Sophie a vécue dans son enfance. Elle a 17 ans quand elle apprend que sa mère est atteinte d’un cancer. Quand, trois ans plus tard, cette dernière meurt, emportée par son mal, Sophie se sent à nouveau délaissée, et cette fois, pour toujours.

« La disparition de ma mère a été un moment central dans ma vie. J’ai terriblement souffert de ne pas partager avec [elle] ma grossesse, la naissance de mes enfants. Son absence m’a manqué cruellement » avait-elle confié en 2013.

Par bonheur, car il y en a aussi dans la vie de Sophie, l’animatrice a su, malgré tout, rebondir. Consciente de ses failles, elle est persuadée qu’elle va pouvoir s’en sortir : « Je sais pourquoi elle m’accompagne, cette tristesse [...], a-t-elle encore confié à Bonheurs Magazine. Mais le fait de savoir tout cela et de le comprendre me permet de me défaire peu à peu de mes démons intérieurs [...]. Je me sens bien plus épanouie que par le passé. »
Souhaitons à Sophie Davant de continuer à faire ce beau travail de réflexion sur son histoire, pour qu’elle puisse se sentir de mieux en mieux.

Laurence Paris

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