The Voice, Lidia : Elle a appris 
à chanter grâce 
à édith Piaf !

France Dimanche
The Voice, Lidia : Elle a appris 
à chanter grâce 
à édith Piaf !

Cette ravissante artiste moldave de 23 ans, Lidia tente sa chance à “The Voice”, et en profite pour visiter Paris 
pour la première fois.

Née à Saint-Pétersbourg, en Russie, Lidia Isac vit en Moldavie, où elle chante depuis dix ans. Enfant, elle a étudié le piano, et aime tous les styles de musique, avec une préférence pour la pop et le jazz.

Hébergée chez des amis à Paris, cette charmante célibataire de 23 ans Lidia a répondu à nos questions avec un léger accent, et se présentera sur la scène de The Voice, ce samedi 18, pour les prochaines auditions à l’aveugle.

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France Dimanche (F.D.) : Pourquoi vous êtes-vous inscrite à The Voice ?

Lidia Isac (L.I.) : En Moldavie, nous n’avons pas d’émissions comme celle-là. et c’est une bonne opportunité de me faire connaître du public français. Pour moi, c’est intéressant d’apprendre de nouvelles choses. J’aime voyager et j’ai visité Paris pour la première fois, en faisant de longues promenades. J’espère me faire de nouveaux amis. J’ai eu la chance de représenter mon pays à l’Eurovision, où les organisateurs de The Voice m’ont repérée. Ils m’ont alors proposé de me présenter pour participer à la sixième saison, ce que j’ai accepté.

F.D. : Vous avez participé au concours Eurovision de la chanson en 2016 ?

L.I. : Oui, j’ai remporté les sélections nationales puis internationales, mais en Suède, je me suis arrêtée en demi-finale. Cette semaine, la chanson Falling Stars, que j’ai interprétée, sera en vente sur les réseaux sociaux dans une version officielle traduite en français, et intitulée Étoiles filantes.

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F.D. : C’est un enseignant qui vous a remarquée au lycée ?

L.I. : Oui, mon professeur de français. Il m’a dit que j’avais une voix très grave, et m’a suggéré de chanter dans cette langue. J’ai appris à chanter grâce à Édith Piaf, dont j’ai assimilé le répertoire, en me produisant dans des petits spectacles depuis mes 13 ans. Aujourd’hui, j’ai une tessiture de mezzo-soprano, et j’ai aussi chanté des airs d’opéra.

F.D. : Quels sont les artistes que vous admirez ?

L.I. : J’aime beaucoup Lara Fabian, Christophe Maé, Julien Doré, Édith Piaf, bien sûr, et encore beaucoup d’autres...

F.D. : Qu’attendez-vous de ce télé-crochet ?

L.I. : J’espère aller le plus loin possible, mais ce n’est pas primordial pour moi. J’aimerais aussi trouver d’autres talents avec qui collaborer. Malheureusement, chez moi, il n’y a pas d’organisateurs de tournées ni de maisons de disques. Tous les grands interprètes moldaves doivent partir à l’étranger pour signer un contrat. Ce qui est très important pour moi, c’est de faire connaître mon pays, situé entre l’Ukraine et la Roumanie.

F.D. : Quelle chanson avez-vous choisi d’interpréter ?

L.I. :Ordinaire de Robert Charlebois, mais dans la nouvelle version tirée du dernier album de Céline Dion. Je l’aime bien, c’est pour moi un professeur virtuel. Et ce titre raconte une belle histoire, avec un message fort, puisqu’il évoque la vie d’une artiste qui devient très populaire, mais ne prend pas la grosse tête, et reste quelqu’un ­d’ordinaire.

Anita Buttez

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