Valérie Damidot : Sa nuit d’horreur !

France Dimanche
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Un des collègues de Valérie Damidot a lui aussi été victime de cet authentique cauchemar.

Des coups durs, la sympathique animatrice en a reçus dans son existence. Au propre, comme au figuré. On se souvient en effet que Valérie Damidot a connu l’enfer des femmes battues... Un sujet aujourd’hui terriblement d’actualité, puisque la ministre de la justice, Nicole Belloubet, a reconnu, le 17 novembre dans le Journal du Dimanche, que « la chaîne pénale n’est pas satisfaisante » en ce qui concerne les violences conjugales !

Hélas, Valérie n’a pas été épargnée par ce fléau. En 2016, elle avait raconté sa douloureuse expérience dans son livre choc : Le cœur sur la main, le doigt dans la gâchette, paru aux éditions Michel Lafon. Elle a alors 21 ans. Le garçon qu’elle rencontre a tout pour lui plaire. Mais après quelques mois, l’élu de son cœur commence à changer de comportement. Il se révèle soudain jaloux à l’excès ! Jusqu’à devenir incontrôlable ! Il accompagne bientôt de claques et de coups ses états d’âme d’homme malade.

Après ces scènes, il revient toujours vers Valérie... Plus aimant, plus tendre. Et l’horreur recommence. C’est aux urgences qu’elle va se retrouver, hospitalisée, avec huit jours d’ITT – incapacité totale de travail – après que son compagnon l’a rouée de coups !

Enfin lucide, elle était allée porter plainte pour coups et blessures. « Ce qui m’a sauvée, c’est qu’il m’a déboîté la gueule. Quand tu passes ta vie avec une minerve ou manques de te faire étrangler, la survie entre en jeu, et tu te casses », expliquait-elle à notre confrère Télé Star.

Mais les épreuves ne se sont pas arrêtées là. Valérie Damidot a en effet été confrontée à d’autres situations terribles. Comme beaucoup de jeunes gens, elle a pratiqué le spiritisme. Vous connaissez le principe : on se met à plusieurs autour d’une table, on place un verre au centre. À la ronde, on dispose les lettres de l’alphabet. Les personnes présentes posent alors un doigt sur le verre, et celui-ci se met soudain à aller d’une lettre à l’autre, jusqu’à former des mots, qui seraient, prétendent certains, des messages de l’au-delà...

Valérie se souvient dans son livre de « soirées mémorables » de cette nature, auxquelles elle doit une certaine méfiance à l’égard du paranormal... « Depuis, je suis un peu sur mes gardes quand je rentre dans une maison que l’on dit hantée », dit-elle dans son ouvrage.

C’est avec ce sentiment qu’elle se rend à l’abbaye Notre-Dame de Mortemer, située dans l’Eure. Si elle a été envoyée dans cette bâtisse édifiée au xiie siècle, c’est pour y réaliser un reportage pour l’émission de TF1 Exclusif, pour laquelle elle travaille. Un lieu réputé être l’endroit le plus hanté de France ! 

Il se dit en effet qu’une certaine Dame blanche, Mathilde l’Emperesse, morte en 1167, reviendrait régulièrement dans les murs de l’abbaye, une chouette sur l’épaule... En 1921, les propriétaires avaient fait exorciser la bâtisse, tant elle semblait victime de portes et volets qui claquent en absence de vent, bruits de pas, tableaux retournés et autres objets qui changent de place...

C’est dans cette atmosphère peu rassurante que Valérie, qui croit aux fantômes, et ses deux collègues, un ingénieur du son et un cadreur, s’apprêtent à passer la nuit à l’abbaye de Mortemer. Seuls, car la propriétaire des lieux et le gardien ont été très clairs : dès la fin du jour, ils rentrent chez eux !

Le soir venu, les trois enquêteurs descendent à la cave, et déjà, dans l’escalier de pierre, un malaise les saisit: « L’ingénieur du son et moi, nous sommes sentis oppressés, a raconté Valérie. Je le vois encore avec sa perche au milieu des marches, un peu tremblant : “Valérie, ça ne va pas du tout"... » Tous deux se regardent avec la même envie : quitter au plus vite cet endroit étouffant !

Le cadreur, lui, se moque des réactions de ses collègues ! Mais en arrivant dans la cave, où toute une installation avec des mannequins de cire reproduisant les moines les attend, soutenue par une musique de fond effrayante, soudain, c’en est trop. « Le sol en terre battue dégageait une affreuse poussière collante qui nous rentrait dans le nez et nous empêchait de respirer », écrit Valérie.

À cet instant, elle et l’ingénieur du son sont pris de panique ! Tandis que le troisième comparse continue à se moquer d’eux, soudain, le projecteur s’éteint... Se rallume... Avant de s’éteindre à nouveau... et de se rallumer ! « Puis, ce fut au tour des lumières du couloir et de la salle principale, écrit l’animatrice. Ça clignotait... » La musique d’ambiance elle aussi augmentait et diminuait de façon très significative !

Cette fois, même le cadreur a été effrayé. « Il a changé de tête », a raconté Valérie dans son livre. Et c’est à toute vitesse, sans se retourner, que les trois collègues ont quitté les lieux, terrorisés !

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Laurence PARIS

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