Valérie Trierweiler : Mais jusqu’où ira-t-elle !

France Dimanche
Valérie Trierweiler : Mais jusqu’où ira-t-elle !

 
Lors de sa tournée pour assurer la sortie du livre de Valérie Trierweiler en Angleterre, l’ex du président a lâché de nouvelles confidences. Et aurait encore des munitions pour la presse italienne.

Il existe des bombes à explosions multiples, dont la première déflagration ne fait qu’annoncer les suivantes... Cela semble bien être le cas de Merci pour ce moment, la confession choc de Valérie Trierweiler parue au début du mois de septembre. On pouvait en effet imaginer que ces 320 pages avaient permis à l’ex-première dame de tirer un trait définitif et libérateur sur ses neuf ans d’amour avec François Hollande. Qu’en ne cachant rien, du meilleur comme du pire, en mettant à nu ses espoirs et ses désillusions, qu’en faisant l’autopsie de son cœur de femme blessée, trahie, humiliée, elle pourrait enfin tourner la page...

Comme l’on se trompait ! Car si, à n’en pas douter, la journaliste a écrit cet ouvrage avec ses tripes, elle n’y a pas tout mis. C’est en tout cas ce qui apparaît à l’issue des récentes interviews qu’elle a accordées à la presse britannique, dans le cadre de la promotion de son livre. Un succès de librairie dans toute l’Europe, à commencer bien sûr par la France avec plus de 600 000 exemplaires écoulés. Si elle est restée discrète, n’accordant aucun entretien aux médias hexagonaux, en revanche, avec nos confrères étrangers, elle se lâche... C’est le moins que l’on puisse dire !

Ainsi, comme Valérie Trierweiler vient de le déclarer au Times, en janvier dernier, lors de son hospitalisation (elle venait d’apprendre que son compagnon la trompait avec Julie Gayet), l’Élysée serait intervenu pour qu’on lui prescrive de hautes doses de somnifères afin qu’elle ne soit pas en état d’accompagner le président de la République qui donnait une conférence de presse à Tulle. «C’est le médecin lui-même qui me l’a avoué le lendemain », explique-t-elle.

Textos

Mais ce n’est pas tout ! Depuis leur séparation, la journaliste a l’impression d’être sous surveillance. Ainsi, lors de récents voyages au Maroc et aux États-Unis, bien que n’ayant informé personne des hôtels où elle descendait, elle a eu la surprise de recevoir des bouquets de fleurs de la part d’un certain... François Hollande ! Lequel l’aurait d’ailleurs prévenue après leur rupture : «Je saurais toujours où te trouver. » Et, à en croire Valérie Trierweiler, ces derniers mois, le chef de l’État l’aurait assaillie de textos et d’e-mails la suppliant de revenir...

Si ces propos font autant de bruit, ce n’est pas seulement parce qu’ils concernent la vie sentimentale du président de la République, mais également parce qu’ils égratignent sérieusement l’image de ce dernier ! Ainsi, quand elle évoque devant le Sunday Telegraph le physique de l’homme dont elle a partagé la vie durant près d’une décennie, c’est pour souligner qu’il n’a rien de l’acteur Cary Grant ! Voilà pour la forme.

Mensonge

Le fond n’est guère plus élogieux : « Il m’a déçue comme femme amoureuse et comme électrice de gauche. Il n’a pas tenu ses promesses », déclare-t-elle encore à la BBC One. Plus grave, elle accuse le président de mensonges ! Il lui aurait ainsi soutenu, il y a peu, que Julie Gayet ne venait jamais à l’Élysée, alors qu’une photo parue la semaine dernière dans Voici – où l’on voit l’actrice et François Hollande tendrement attablés dans les jardins du palais présidentiel – prouve le contraire...

Mais le chef de l’État aurait également menti aux Français ! «Je n’ai pas trahi mon mari, raconte ainsi Valérie Trierweiler, évoquant, toujours pour la BBC One, les débuts de sa relation avec l’homme politique. Il a été au courant immédiatement. Et Ségolène Royal aussi. Il y a eu mensonge, mais au peuple français quand François Hollande et Ségolène Royal ont fait croire qu’ils étaient encore un couple. »

Est-ce la vérité, toute la vérité ? Ou bien l’ex-première dame aurait-elle gardé le meilleur pour la fin ? Si, soumise à une intense pression, elle ne se rendra pas à Rome les 1er et 2 décembre pour promouvoir son ouvrage, la journaliste parlera, depuis Paris, à nos confrères italiens, et pourrait leur réserver d’autres révélations chocs sur son histoire malheureuse avec le président « normal ».

Valérie Trierweiler, qui veut ajouter un chapitre à Merci pour ce moment semble déjà avoir commencé à en écrire les premières pages !

Lili Chablis

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