Valérie Trierweiler : Ses incroyables révélations sur Alain Delon !

France Dimanche
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Alain Delon et Valérie Trierweiler, on a dit qu’ils étaient amants, ils sont très amis. En témoignent les confidences que le Guépard a faites à la journaliste…

Il y a entre eux un immense respect, une admiration réciproque et une grande connivence... Assez pour que, en les voyant ensemble sortir des restaurants où ils se retrouvaient parfois pour déjeuner, on leur ait prêté une relation plus intime. Elle l’est d’une certaine façon. Car si ces deux-là n’ont jamais eu de liaison amoureuse, ils ont, au fil des années, noué une solide amitié.

C’est d’ailleurs parce qu’il avait une confiance absolue en elle, qu’Alain Delon a accepté de se livrer comme jamais dans une très longue interview parue dans Paris Match en 2017. Aujourd’hui, alors que l’acteur de 83 ans se remet lentement de son accident vasculaire cérébral survenu en juin dernier, Valérie Trierweiler se souvient. Dans l’ouvrage On se donne des nouvelles qui a paru aux éditions Les Arènes, la journaliste consacre en effet un long chapitre à celui qu’elle appelle simplement Delon.

Leur toute première rencontre est relativement récente, puisqu’elle remonte à cinq ans seulement. L’ex-Première dame qui vient de rompre avec François Hollande est fragile, l’instinctif Guépard l’a-t-il senti ? Toujours est-il que lors de ce premier déjeuner, il se montre charmant, attentionné, veillant à ne pas heurter son interlocutrice, lui l’homme de droite, lorsque la conversation prend un tour politique. Ils se revoient, chaque fois le plaisir est partagé, chaque fois aussi, des barrières tombent, des confidences s’amorcent.

Fin août 2017, l’acteur s’est rendu en urgence à Paris, après avoir reçu un coup de fil alarmant de Pascal Desprez, l’époux de Mireille Darc. Il retrouve la journaliste juste après avoir rendu visite à celle qui fut son grand amour, est restée sa meilleure amie et qu’il sait sur le point de mourir. « Il ne mange rien, je le sens terrassé. [...] Il me montre des photos, me parle encore d’elle. Il a les larmes aux yeux », écrit Valérie Trierweiler. Quelques mois plus tard, il lui confiera : « Celle qui m’a le plus aimé a été Mireille et notre histoire a été merveilleuse. Elle me manque. Tout me manque chez elle, [...] j’espère qu’elle est heureuse là où elle est maintenant, là-haut. Elle a trop souffert. »

Ses souffrances à lui, l’acteur ne les évoque jamais. Par pudeur, sans doute, mais aussi parce qu’il estime avoir « tout eu ». Pourtant, à cette journaliste qui l’a vu pleurer et à qui il a commencé à ouvrir son cœur, il laisse entrevoir ses failles, ses blessures, ses colères. Il lui raconte ainsi le gamin ballotté entre deux parents qui ne s’aiment plus. Et ce souvenir étonnant qu’il garde de sa mère avant qu’elle le place en famille d’accueil. « Dans la rue, les gens l’arrêtaient pour lui dire : “Qu’est-ce qu’il est beau votre fils !" Mais elle ne supportait pas qu’on me touche, alors, quand elle me promenait au parc de Sceaux, elle avait accroché un petit écriteau sur la poussette : “Regardez-moi mais ne me touchez pas !" »

Il lui confie aussi le grand sentiment de solitude qui l’a toujours hanté, même lorsqu’il était en couple, et qu’il rattache à l’enfance, à ce moment où ceux qui étaient censés l’aimer plus que tout, ses parents, l’abandonnent comme un colis encombrant alors qu’il n’a que 4 ans. Il ne leur en a jamais tenu rigueur. En revanche, la colère est toujours là quand il évoque le jour où ils signent sans hésiter son autorisation d’engagement pour l’Indochine. « Comme s’ils se débarrassaient de moi encore une fois. Je leur en veux pour cela. On n’envoie pas un gamin de 17 ans à la guerre... 17 ans... Je n’avais que 17 ans ! »

Il en est revenu, la rage de vivre au ventre, a trouvé, grâce à l’une de ses premières compagnes, la comédienne Brigitte Auber, sa raison d’être : le cinéma, sans lequel, avoue-t-il, il serait mort depuis longtemps. Son métier d’acteur – qu’il élargit vite à la production et à la réalisation – a beau le combler, il est régulièrement sujet à des accès de dépression. à deux reprises, n’en pouvant plus de toucher le fond, il s’est résolu à consulter un psy. Mais, comme l’écrit Valérie Trierweiler, c’est encore la Sainte Vierge qui le comprend le mieux. « Je lui parle, [...] elle m’apporte un soulagement, une compagnie que je n’ai pas », lui explique en effet Delon.

Marie ne peut cependant plus grand-chose pour ce survivant qui, fin 2017, confiait à la journaliste n’avoir jamais été aussi malheureux. Il y a longtemps que le Guépard est prêt à quitter ce monde, cette époque mercantile qu’il exècre pour rejoindre celles et ceux qu’il a tant aimés : Mireille, Romy, Nathalie, Jean-Claude Brialy, Jean-Pierre Cassel, et ses chiens, dont le dernier, Loubo, a 4 ans. 

Pour ce berger belge, qu’il chérit comme son propre enfant, l’acteur a déjà pris ses dispositions. Au cas probable où il viendrait à disparaître avant son cher toutou, il a demandé à son vétérinaire de le piquer parce que, explique-t-il : « Je préfère ça plutôt que savoir qu’il se laissera mourir sur ma tombe avec tant de souffrances. »

De la clinique suisse où il se repose, l’inoubliable interprète de Plein Soleil a-t‑il lu les pages que lui consacre son amie ? En ce cas il n’a pu manquer d’être touché par son aveu sorti du cœur, elle qui a connu la légende et a rencontré l’homme : « Il me fascine. »

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Lili CHABLIS

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