Vendée Va'a : Une journée avec Miss France 2019

France Dimanche
.Christophe Favreau / Vendée Va'a

Lors de la dixième édition du Vendée Va'a qui s'est déroulée du 30 mai au 1er juin, Miss France 2019 a fait une apparition remarquée.

Le nez en l’air et les pieds plantés dans le sable de la plage des Sables d’Olonne, les passants scrutent l’avion qui plane dans le ciel. « Il va larguer Miss France », s’amuse une sexagénaire venue assister à la dixième édition du Vendée Va'a, une compétition de pirogues polynésiennes, qui s’est déroulée du 30 mai au 1er juin.

Quatre mille mètres au dessus de 25 équipes compétitrices et d’une foule de curieux, trois parachutes s’échappent de l’appareil. « Celui de Vaimalama, c’est le rouge et noir », précise l’organisateur de l’événement, Denys Rémi, qui a rêvé de cette arrivée triomphante. Quelques voltiges plus tard, Miss France touche enfin terre sous une salve d’applaudissements. « C’était la première fois que j’en faisais », articule-t-elle, secouée mais heureuse que ce coup d’éclat mette la lumière sur la culture de son île d’origine.

© Christophe Favreau / Vendée Va'a

Autour de la jeune femme de 24 ans, les rameurs et les rameuses – d’origine tahitienne, italienne, française, anglaise ou encore brésilienne – s’amassent pour effectuer la prière et le haka traditionnels. « Même à 15 000 kilomètres de chez moi, je peux m’immerger dans ma culture grâce à cet événement », nous confiera plus tard Vaimalama Chavès.

© Christophe Favreau / Vendée Va'a

Enfin remise de ses émotions, Miss France 2019, drapeau sablais à la main, s’apprête à donner le top départ. Un bruit de trompette retentit, et les dix-huit équipes masculines se ruent vers les imposantes pirogues qui baignent déjà en mer. Quelques minutes après, c’est au tour des sept équipes féminines de se lancer dans cette course effrénée. « Les femmes doivent parcourir 15 kilomètres tandis que les hommes devront en faire 46 », rappelle à plusieurs reprises le commentateur de l'événement.

© Christophe Favreau / Vendée Va'a

Une course nautique sur l’Océan Atlantique que les 5 000 spectateurs journaliers ont pu observer sur un écran géant disposé dans le village polynésien pensé pour l’occasion. Là, les curieux s’y pressent tant pour observer cet exploit sportif que pour assister aux déambulations de Miss France. Écharpe officielle au cou, entourée des forces de l'ordre et d’une foule de curieux, Vaimalama Chaves flâne d’un stand de colliers de fleurs à un autre. « Ce n’est pas celle avec une coiffe sur la tête », précise un père de famille à son jeune garçon en faisant référence aux trois reines des Sables qui accompagnent le tour de Miss France.

Au bout d’1h26, la première embarcation victorieuse touche terre. Les huit coéquipières du Médoc s’élancent sur la plage, épuisées mais ravies, suivies après 3h44 de compétition, par l’équipe masculine tahitienne ATN. Tous deux s’installent tour à tour sur la première place du podium, où ils ont été rejoint par Miss France chargée de leur remettre leurs prix.

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Julia NEUVILLE

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