Virginie Efira : Le douloureux secret de son enfance !

France Dimanche
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Avec son rôle dans “Police”, d’Anne Fontaine, l’actrice Virginie Efira révèle le passé de son père…

À chaque fois qu’on la voit crever l’écran, on se dit qu’elle a vraiment bien fait de quitter les plateaux de télé pour rejoindre ceux du septième art. Avec pas moins de trois films à l’affiche en cette fin d’année – Adieu les cons, d’Albert Dupontel, Madeleine Collins, d’Antoine Barraud et Police, d’Anne Fontaine –, la jolie blonde de 43 ans ne cesse d’enchaîner les succès.

Dans ce dernier film, c’est d’ailleurs criante de vérité qu’elle joue, au côté d’Omar Sy, une policière paumée qui va tout tenter pour sauver un homme qu’elle sait condamné à mort. Un étranger qu’elle a pour mission de reconduire à la frontière. Mais comprenant sur le chemin de l’aéroport que le pauvre homme risque d’être tué une fois rentré au pays, la jeune gardienne de la paix cherche à convaincre ses deux collègues de le laisser s’échapper.

Entre doutes et certitudes, l’actrice franco-belge nous embarque alors dans cette histoire aussi humaine que déroutante. Un rôle qu’elle interprète avec justesse et brio, et plus encore quand on sait à quel point il fait écho à un terrible secret de son enfance. C’est d’ailleurs en souvenir de cet événement qui l’a tant marquée qu’elle a accepté ce projet. Afin de marcher dans les pas de son père, lui qui aura voué sa vie à aider les étrangers.

Le professeur André Efira, médecin oncologue, est aujourd’hui à la retraite, mais lorsqu’il était en exercice, il s’attachait à accueillir et à secourir tout être humain sans distinction, quelle que soit sa nationalité ou sa couleur de peau.

Et plus encore, il s’est même vu honorer pour sa bravoure pour avoir, chaque fois qu’il le pouvait, tendu la main à ces étrangers trop souvent laissés de côté ou abandonnés. Une réalité que la comédienne n’a appréhendée que sur le tard, puisqu’il y a deux ans, elle confiait dans les colonnes du JDD : « En tapant mon nom sur Google, j’ai découvert qu’il avait reçu une distinction pour l’accueil qu’il réservait aux étrangers dans son hôpital. Il ne m’en avait jamais parlé. » Sûrement par pudeur. Car, après le divorce de ses parents, la fillette est restée vivre avec ce père dont elle était très proche. Malgré ses nombreuses gardes à l’hôpital et ce métier qui l’accapare beaucoup, André se démène pour rester très à l’écoute de sa fille et l’aider chaque soir à faire ses devoirs.

Une fierté qui, dans le cœur de l’actrice, a redoublé le jour où elle a appris l’immense générosité que son papa avait déployée durant toutes ces années. Un père qu’elle espère aujourd’hui très fier d’elle. Et ce n’est peut-être pas tout à fait un hasard si, pour ce film, elle est la seule à porter son vrai prénom : Virginie.

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Laura VALMONT

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