Affaire Jubillar : Des cris abominables dans la nuit !

France Dimanche
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Un an après la disparition de Delphine Jubillar, Le Parisien publie de nouvelles révélations terrifiantes sur la nuit du 15 décembre. Une voisine proche du couple aurait entendu des cris de terreur au beau milieu de la nuit...

C’est une femme effrayée, terrorisée par ce qu’elle a entendu, qui témoigne enfin, un an après la disparition de Delphine Jubillar. Son domicile se situe précisément à 130 mètres de celui des Jubillar et ce 15 décembre, elle en est certaine, elle a entendu les cris terribles d’une femme dans la nuit.

C’est en tout cas ce qu’elle a raconté aux gendarmes venus l'interroger. Nous sommes donc au milieu du mois de décembre, il fait nuit noir et le calme règne sur la petite commune de Cagnac-les-Mines compte tenu du couvre-feu imposé par la pandémie.
Cette voisine raconte alors être sortie sur sa terrasse pour fumer une cigarette lorsqu’un cri a résonné dans l’obscurité. “C’était un cri de peur, c’était fort. Ça criait, ça s’arrêtait, et la peur était si importante qu’elle n’avait pas le temps de reprendre son souffle. Ce que je sais, c’est que le cri de cette personne m’a fait très, très peur !", a-t-elle confié.
Des bruits “glaçants" qui auraient duré “entre cinq et dix minutes". Suffisamment long pour traumatiser cette femme, au point qu’elle gardera le silence jusqu’à ce jour. Elle affirme alors ne pas avoir entendu la voix d’un homme, seulement les “couinements" des chiens peu après.
Interrogée sur la localisation de ces cris, la voisine âgée d’une quarantaine d’années aurait alors pointé une zone isolée de six habitations parmi lesquelles se trouve celle des Jubillar.
Sa fille, âgée d’une dizaine d’années, a confirmé à son tour avoir entendu les mêmes cris que ceux de sa mère. La fillette raconte ainsi “des cris aigus d’une femme qui criait longtemps et qui après s’arrêtait. Ça a duré longtemps, comme si elle ne reprenait pas son souffle".
Effrayée par les chiens, la mère de famille avoue alors n’avoir pas eu le courage de se rendre sur place pour voir ce qu’il se passait. Son silence, elle l’explique par la peur et l’angoisse qui prenait possession d’elle à chaque fois qu’elle repensait à cette nuit. Mais surtout, par la culpabilité de ne pas avoir agi lorsqu’elle a appris la disparition de Delphine.
Selon les premiers éléments de l’enquête, cette voisine serait sortie fumer une cigarette vers 23h07. Peut-être l’heure à laquelle Delphine aurait trouvé la mort. 

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Andréa Meyer

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