
Faute de trouver des financements en France pour réaliser son trottoir qui récupère l’énergie des passants, cet inventeur vend ses brevets aux états-Unis !
«J’ai toujours eu pas mal d’imagination et le goût d’entreprendre. J’ai d’abord monté une boîte de coursiers et fait de l’immobilier. Un jour, un de mes amis, Alexandre Marciel, adjoint au maire de Toulouse chargé de l’éclairage public et de la logistique municipale, a eu une brillante idée : imaginer un trottoir électrique pour produire de l’énergie qui servirait à alimenter des lampadaires de la Ville rose.
J’ai planché sur le sujet. Comme je ne suis ni ingénieur, ni scientifique, j’ai démarché pour trouver des techniciens à même de m’aider à mettre sur pied ce projet. Au bout de quelques mois, j’ai réussi à créer un prototype. Le principe est assez simple : j’ai fait réaliser des dalles podo-électriques de 33 cm sur 33 cm, sous lesquelles on a posé des batteries. Lorsqu’on marche dessus, l’énergie produite par nos pas est récupérée et transformée en électricité pour alimenter un lampadaire qui, du coup, s’allume et nous éclaire dès qu’on s’en approche à une quinzaine de mètres. J’ai déposé plusieurs brevets pour protéger mon invention.



J’ai appris qu’à l’université de New York, un chercheur français avait mis au point un système permettant de récupérer, grâce aux amortisseurs, l’énergie des voitures. Je l’ai contacté et il a trouvé mon idée intéressante. Il m’a donné les coordonnées d’un autre chercheur, qui travaillait sur la récupération d’énergie du mouvement des gratte-ciel. Ce dernier m’a tout de suite dit au téléphone que mon projet était génial et qu’il voulait m’aider à le faire aboutir.
