Surprise nuptiale : "J'ai organisé notre mariage dans le dos de mon mari !"

France Dimanche
Surprise nuptiale : "J'ai organisé notre mariage dans le dos de mon mari !"

« Depuis cinq ans, mon compagnon, Agy, me demandait en mariage. À chaque fois, je refusais, car je n'en avais pas envie. Pourtant, je l'ai épousé le 25 septembre dernier, mais sans qu'il prenne part aux préparatifs. Je cherchais une surprise pour célébrer ses 30 ans qu'il fêtera en mars prochain. Mais ses parents, qui habitent à Madagascar, ont avancé leur arrivée pour assister à la naissance de l'un de leurs petits-enfants. Je ne devais pas rater le coche, sachant que cette union serait pour Agy le plus beau des cadeaux !

Nous étions en août, et je devais faire vite. Il y avait le dossier administratif à remplir, des documents officiels à récupérer, les costumes et les alliances à commander, la fête à organiser. Tout cela sans qu'Agy ne soupçonne quoique ce soit ! Cinq personnes, dont ma mère, étaient dans la confidence. Il a fallu ruser ! J'ai obtenu son paraphe en glissant les documents pour le mariage parmi des papiers à signer pour la maison que nous faisons construire.

Pour l'alliance, c'était plus compliqué. Je lui ai fait croire qu'il devait mettre sa chevalière dans du thé pour vérifier que ce n'était pas du toc. J'ai ainsi pu mesurer son tour de doigt avec un baguier caché dans la cuisine. Il m'a prise pour une folle, mais n'a pas été chercher plus loin.

Ensuite il a fallu inventer une histoire pour le faire venir à la mairie. J'ai prétexté que Mia, notre fille y présentait un spectacle. Là, il a vu toute la famille rassemblée. Ma mère, en tenue chic et claire, l'a placé dans la salle, puis a lancé solennellement : “Que le spectacle de Mia commence !“ Je me suis alors avancée dans la salle, dans ma robe de mariée, avec ma fille en demoiselle d'honneur, au son de la chanson “Je te promets“ chantée par Garou.

En me voyant Agy a fondu en larmes, et toute l'assistance s'est mise à pleurer ! Quand la cérémonie a commencé, mais mon mari était sous le choc. Au moment de l'échange des consentements, il a dit “Oui“ dans un souffle. Pour le baiser, il tremblait comme une feuille. Quand il a retrouvé ses esprits, la première chose qu'il m'a dit c'est: “Je peux enfin mourir tranquille. Tu ne pourras pas faire mieux !“ »

Propos recueilli par Anéma Isaac

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